Uluru
Avant hier, on est allé voir le coucher de soleil sur Uluru (Ayers Rock), c'était magnifique. Puis nous sommes allés nous coucher. Nous étions extremement fatigués.
Le lendemain, on est allé à la piscine puis on est allé à Kata-Tjuta (les monts Olga). Pour y aller, maman s'est mise à l'arrière de la voiture pour être près de Louison et moi je me suis mis à l'avant, ça faisait très bizarre, je voyais dans les rétroviseurs derrière la voiture, on a aussi vu des mirages sur la route. On a beaucoup marché, et puis on a fait demi-tour parce qu'il y avait beaucoup de mouches et que Louison avait trop chaud. On est allé pique-niquer et on a regardé le soleil se coucher sur Kata-Tjuta. Nous sommes rentrés et nous nous sommes couchés.
Ce matin, papa m'a reveillé à 5h30 du matin pour aller voir le lever du soleil sur Uluru. Ensuite on est remonté dans la voiture et nous avons fait une petite ballade au pied d'Uluru et je suis même un peu grimpé dessus. Nous avons vu un point d'eau, un site sacré, des peintures et une caverne d'aborigènes. Ensuite, nous sommes allés au centre culturel qui était un peu une boutique souvenir. On est rentré, on a préparé les bagages et on est monté dans l'avion.
Milo
Le mot des parents :
Malgré les décalages horaires, les levers tôt et autres changements, Milo avait bien en tête qu'il n'y avait pas école en France le 15 octobre, il n'y avait donc pas moyen de faire classe ce jour-là...
Nous sommes maintenant dans l'avion du retour à Melbourne, ce petit saut dans le désert aura été encore riche en paysages et en émerveillements. Finalement, deux nuits, c'est trop court, nous aurions voulu prendre le temps de faire le tour d'Uluru à pied, de nous promener au milieu de Kata-Tjuta, mais avec des enfants, et surtout, avec un bébé de 4 mois, les tranches horaires sont réduites. De 9h à 18h, il fait trop chaud, même en octobre (32°C à 18h, et bien sûr, très peu d'ombre), et surtout, les mouches sont trop actives.
Ah ! les mouches, un enfer, elles se posent sur vous par centaines, rentrent dans les narines, les oreilles et les yeux, ce sont surtout elles qui nous ont fait rebrousser chemin dans le "valley of the wind walk". Avant 9h, par contre, ça va, il fait encore frais, les mouches dorment, et on a vraiment pu profiter de notre promenade. On a dû slalomer un peu entre les cars de touristes, mais à cette heure là, ça allait encore. Quand je dis "on", c'est Milo et moi, parce que pour finir la promenade à 9h, il faut se lever tôt, et pas question de réveiller Margaux et Louison au milieu de leur nuit.
Au final, on (toute la famille) aura quand même assisté au coucher de soleil sur les deux "attractions" du site, et même si on se croit un peu à Disneyland, même s'il faut marcher là où s'est indiqué, et s'arrêter sur la passerelle prévue à cet effet, avec tous les autres touristes, on ne peut pas décrocher les yeux de ces énormes rochers aux formes tellement organiques, et on scrute les changements de couleur, le trajet de la lumière et le jeu des ombres, et c'est juste super beau.
Après ça, fidèles à notre habitude, nous avons couru pour attraper notre avion, enregistré nos bagages alors qu'ils sonnaient le dernier rappel pour notre vol, mais nous ne sommes pas montés dans l'avion les derniers ! Et dire que Sandrine, deux heures avant, cherchait le sac des maillots de bain pour aller faire un éventuel dernier plouf dans la piscine de l'hôtel...
Ah, une dernière chose, hier matin, en ouvrant l'ordinateur pour préparer le post sur le blog, j'ai eu la surprise de découvrir une fourmilière dans l'écran. Dans l'écran, pas dessus. Alors ok, c'est super intérressant de voir comment tout ça s'organise, les fourmis qui déplacent les oeufs, qui se balladent, super, mais pour utiliser l'ordinateur, c'est moins pratique ! Sur les conseils d'un receptionniste de l'hôtel, j'ai laissé l'ordinateur au soleil pour déranger les fourmis et les inciter à partir. Ca a bien marché, sauf qu'elles n'ont pas réussi à sortir et ont grillé sur place. La plupart sont désormais dans la rainure, en bas de l'écran, mais il en reste un vingtaine, collées au milieu...
François